Du 7 octobre 2023 à aujourd’hui, La Source de Vie retrace avec émotion, poésie et colère l’impact du massacre perpétré par le Hamas sur la société israélienne et la diaspora juive. Caroll Azoulay, journaliste franco-israélienne, guide le spectateur dans un récit intime, politique et profondément humain, entre Jérusalem et Paris, entre mémoire juive et sidération contemporaine.
Elle commence par évoquer la terre d’Israël comme un miracle, lié par une triple fidélité : eau, Torah et peuple. Le 7 octobre y apparaît comme un choc métaphysique, une brisure de ce lien sacré : le pogrom, les otages, les corps mutilés, les enfants massacrés.
Rapidement, le documentaire dénonce l’antisémitisme contemporain, nourri par l’antisionisme, la haine d’Israël, les slogans violents dans les rues de Paris, la rhétorique de certains responsables politiques comme Rima Hassan, et l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien par certains partis.
Caroll recueille les témoignages de familles franco-israéliennes à Jérusalem, notamment dans le quartier de Mekor Haim, qui s’organisent dès le lendemain pour soutenir les soldats, envoyer nourriture et matériel, créer des chaînes de solidarité. On suit notamment la famille de Hersh Goldberg-Polin, jeune homme enlevé puis assassiné après 328 jours de captivité.
L’Alyah est présentée comme une réponse existentielle : les Juifs de France viennent chercher en Israël la sécurité, l’unité et un avenir, en opposition à un climat français devenu hostile. Un médecin ose une comparaison : l’islam politique agit « comme un cancer », et de nombreux intervenants décrivent une violence inédite dans les rues françaises, avec des manifestations où l’Intifada se rejoue. « LA SOURCE DE VIE », projeté lors de l’hommage du 7 octobre à la synagogue Copernic, puis mis en ligne atteint rapidement le demi-million de vue.